C’est ce regard réenchanteur que je voudrais défendre face au constat permanent des disparitions de races anciennes, de variétés de fruits et de légumes, de céréales anciennes. Un renouveau paysan est nécessaire et il sera multiple : création de fermes participatives, lieux de production et aussi de recherche, lieux de sélection de variétés nouvelles de plantes et de races animales adaptées à nos terroirs, élevées dans un souci de bien-être, d’immunité optimum et de productivité liée aux fourrages du lieu.

Si cette utopie progresse, la question de la consommation de viande se résoudra progressivement : beaucoup moins d’animaux sur les fermes, restauration d’abattoirs de proximité, saisonnalité des productions locales.