Au gré de mes déplacements à travers la France, je découvre régulièrement des églises romanes avec de riches sculptures, témoins d’une époque où l’imaginaire d’un bestiaire était très présent.
Les sculpteurs ont ainsi fait fleurir des pierres sur les piliers des églises et représenté le lien ambigu entre l’être humain et l’animal, comme une quête incessante autour de la question de notre propre animalité et de sa transcendance.
Sommes-nous seulement des animaux ?
Quelle est la part animale en nous ?
Comment l’être humain peut-il se développer intérieurement pour acquérir des facultés qui lui permettent de se dépasser lui-même ?