J’ai eu la chance de pouvoir visiter plusieurs pays lors de mes formations professionnelles. Dans les pays de l’Est de l’Europe, on rencontre encore beaucoup de paysans traditionnels, en particulier dans les Carpates roumaines. Des millions de petits agriculteurs vivent sur des surfaces de subsistance de quelques hectares. Ce sont de petites structures familiales avec quelques animaux pour le lait et les fromages frais (brebis et vaches surtout, parfois bufflonnes et chèvres).
Le cheval demeure la principale force de traction et de déplacement.
Végétaux et plantes
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Encore beaucoup de paysans traditionnels...
Bulgarie
Petites fermes et pastoralisme
Ce monde de carte postale est en train de disparaître et plus de la moitié des petites fermes familiales d’Europe se trouvent dans cette zone montagneuse magnifique. La flore endémique y est riche et diversifiée. Certaines plantes devenues rares chez nous en France, poussent abondamment dans les prairies permanentes de ces collines, là où la collectivisation à l’époque communiste, n’a pas détruit les sols et les paysages comme dans le sud de la Roumanie.
Le pastoralisme est encore très présent, le gardiennage au bord des routes également. La laine est lavée, cardée, filée et tissée à l’ancienne pour produire des tapis et autres merveilles au son des métiers à tisser qu’on peut entendre dans certains villages.
Les Carpates roumaines
Elles offrent une diversité incroyable en termes de paysages, de paysannerie traditionnelle et de savoir-faire traditionnels.
C’est le dernier grand réservoir de petits paysans en Europe.
D’innombrables meules de foin parsèment encore les campagnes. Les bords de route sont entretenus par des animaux. La vente directe est omniprésente dans chaque village.
Les abeilles chanceuses ont des fleurs sauvages en abondance et les pesticides sont rares dans les endroits reculés.
Ukraine
En Bulgarie et en Ukraine, on traverse des régions avec des terres noires (tchernoziom), parmi les plus riches au monde. L’agriculture industrielle, menée par des compagnies agraires, emblave des surfaces considérables à grand renfort de produits de traitements là où la mécanisation est facile. Dans les zones plus accidentées, on trouve de véritables oasis de biodiversité avec une pression touristique moins marquée que chez nous.
J’ai choisi quelques photos typiques de ces régions et les monastères font partie du paysage.